Une enquête a été menée par 8 investigateurs dans les principales universités israéliennes [1] qui expérimentent sur les animaux. Elle révèle la face cachée d’une activité que le lobby pro-vivisection tient à garder secret vis à vis du public. Tout d’abord un chiffre évocateur : un demi million. C’est le nombre d’animaux sensibles et innocents qui sont utilisés et sacrifiés chaque année, rien que dans les laboratoires israéliens. Plus de 100 millions d’animaux sont tués annuellement dans des expériences similaires à travers le monde.
La série de caméras cachées que vous allez voir a été prise dans les laboratoires israéliens. Elle a été réalisée grâce à la coopération de plusieurs organismes : Behind Closed Doors, Let The Animal Live et Animal Log.
Ce que montrent les images : dans d’interminables rangées de petites boîtes, des rats, des souris et des lapins subissent diverses expériences avant d’être tués. Des animaux se font décapiter, amputer les membres aux ciseaux. D’autres subissent des procédures invasives ou se font retirer des organes...tout ceci, alors qu’ils sont encore vivants et conscients.
A l’examen des articles publiés suite aux expériences filmées pendant les investigations, les enquêteurs ont conclu que ces pratiques considérées comme appartenant à la "recherche fondamentale" ne présentent pas plus d’intérêts pour la médecine humaine que pour la médecine animale.
Nota : Les procédés employés dans les laboratoires israéliens sont représentatifs de ce qui se passe dans les laboratoires à travers le monde. Les législations sont partout semblables.
Plusieurs enquêteurs ayant participé à cette série d’investigations rapportent ce qu’ils ont vu.
Avi a été employé dans une animalerie de laboratoire. Il explique que « Le chercheur a recousu la tête d’un rat après l’expérience, l’on pouvait voir l’animal essayer d’échapper à l’aiguille. Il est certain que l’animal souffrait, puisque l’anesthésie n’avait pas été faite correctement. Pourtant le chercheur n’ y a pas prêté attention, sachant que le rat serait tué ultérieurement ».
Hagit, un étudiant en recherche, indique que « Tous les traitements pratiqués sur les animaux sont faits comme si c’était juste des tests en éprouvette". Il dénonce la banalisation du statut de l’animal, davantage considéré comme une machine que comme un être vivant sensible."Pour eux c’est juste un animal parmi tant d’autres. Ils injectent, dissèquent...le pire cas est celui où l’entaille n’est pas effectuée au bon endroit, mais pour les chercheurs ce n’est pas grave puisqu’ils peuvent utiliser un autre animal ».
Yair a été employé comme technicien de recherche durant 6 mois. Un jour, alors qu’il demandait à un vivisecteur pourquoi il utilisait le modèle animal, il eut cette réponse : « C’est le modèle classique depuis 60 ans. Vous injectez la tuberculose à un rat et ça lui provoque de l’arthrite... L’examen consiste à observer l’évolution du gonflement et de la rougeur de ses pattes. Je fais ça par habitude et par facilité. N’importe quelle chose intéresse les hommes. La science est un domaine où n’importe qui peut trouver sa voie ».
Diffusez cette enquête autour de vous, et notamment via les réseaux sociaux comme Facebook et MySpace.
Engagez-vous dans la lutte contre la vivisection.
Écrivez aux membres de la Knesset (Parlement israélien), et notamment aux ministres. Vous trouverez leur coordonnées sur :
http://www.knesset.gov.il/mk/eng/MKIndex_Current_eng.asp?view=4
[1] Université Hébraïque, Université Tel Aviv, Université Bar Ilan, Université Ben Gurion, Université Haifa, Institut Weizmann et le Technion